Qui n’a jamais repoussé un appel, une tâche ou une rencontre simplement parce que cela provoquait de l’angoisse ? L’évitement est un mécanisme de défense très fréquent. Il permet de diminuer momentanément la tension intérieure en fuyant la source d’anxiété. Mais s’il devient une habitude, il peut paradoxalement entretenir l’angoisse et créer un véritable cercle vicieux.
L’évitement, un réflexe naturel pour apaiser l’angoisse
Face à la peur ou à la tension, notre psychisme cherche à nous protéger. Éviter ce qui provoque l’anxiété (une discussion, une situation sociale, un lieu associé à une crise d’angoisse, etc.) donne le sentiment de contrôle. À court terme, cela apaise. L’évitement agit alors comme un bouclier psychologique.
Mais à long terme, ce bouclier devient une prison : plus on évite, plus le monde se rétrécit.
Quand le mécanisme de défense devient lui-même anxiogène
Ce qui soulage au départ finit souvent par renforcer la peur.
Exemple : une personne ayant vécu une attaque de panique dans le métro peut commencer à éviter les transports en commun. Puis les centres commerciaux. Puis tout ce qui implique de sortir seule.
Peu à peu, le mécanisme de défense s’installe, alimente l’anxiété anticipatoire et entretient le cercle vicieux de l’angoisse. L’évitement devient alors une source d’angoisse en soi : chaque fuite confirme à l’inconscient que “le danger” était réel.
Sortir du cercle vicieux grâce à la psychothérapie
La psychothérapie aide à repérer ces mécanismes invisibles qui gouvernent nos réactions. Avec un accompagnement bienveillant, il devient possible de :
– Identifier les situations où l’on évite inconsciemment.
– Comprendre ce que cette défense protège réellement (souvent une peur ancienne ou un souvenir enfoui).
– Retrouver une sécurité intérieure pour affronter progressivement l’angoisse sans la fuir.
Certaines approches comme les thérapies cognitives et comportementales (TCC) ou la thérapie ACT permettent de réintroduire de la souplesse dans les comportements d’évitement.
Mais il ne faut pas oublier la psychanalyse, souvent injustement mise de côté à l’heure des thérapies “courtes”. La psychanalyse reste une voie précieuse pour explorer les racines inconscientes de ces mécanismes de défense. Car bien souvent, l’évitement est la manifestation visible d’un conflit intérieur profondément enfoui : un souvenir, une peur ancienne, une culpabilité refoulée. Travailler sur ces dimensions inconscientes permet de libérer durablement ce qui alimente l’anxiété.
Retrouver la liberté intérieure
Apprendre à reconnaître ses mécanismes de défense, ce n’est pas se juger, mais se comprendre. C’est la première étape pour reprendre confiance, apaiser l’anxiété, et ne plus laisser l’évitement diriger sa vie.
Prendre rendez-vous à Lyon ou à Chalon-sur-Saône
Si vous sentez que l’évitement, la peur de l’angoisse ou les crises d’angoisse limitent votre vie, sachez qu’il est possible d’en sortir. Au sein de mon cabinet de psychothérapie à Lyon, et bientôt à Chalon-sur-Saône, je vous accompagne avec bienveillance pour explorer ces mécanismes — en alliant les apports des TCC, de la thérapie ACT, et de la psychanalyse. Ces approches complémentaires permettent d’agir à la fois sur les symptômes visibles et sur les causes profondes de l’anxiété.
Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour commencer ce chemin vers une sérénité durable.
À propos de l’auteur
Frédéric Makhlouf, praticien en psychothérapie, dédié à guider ceux qui souhaitent entamer un parcours de résilience. Mon approche bienveillante encourage chacun à explorer ses difficultés pour retrouver équilibre et vitalité. Prêt à franchir le premier pas? Je vous propose un appel d’écoute pour vous accompagner dans cette démarche.